La reine des coupés français : 406 coupé signé Pininfarina
Le designer à main de maître Pininfarina met au point en 1996, un coupé avec des lignes Italiennes diaboliques. La berline familiale quitte ce segment pour s’insérer sur le segment des coupés. Un look Italien bien marqué, avec des fonctions et positions marquées, sans faire d’impasse pour le grand public. Contrairement au attentes, le coupé sera un succès fulgurant au dessus de toutes les attentes. Mais alors quels sont les arguments qui font son succès et quelle est sa valeur sur le marché du youngtimer.
Sur le marché de l’occasion
Dans cette catégorie, on peut applaudir les modèles dont les ventes dépassent le millier d’unités. Que penser de la vague sur laquelle surfe notre talentueuse 406 en 1998 ? 10 000 immatriculations furent alors enregistrées ! Surpris par l’engouement d’un public conquis, le constructeur dû augmenter en urgence les cadences de production afin de répondre à la demande.
Véhicule d’exception, le coupé 406 est pourtant un modèle présent en grand nombre sur le marché du yougtimer. Du fait de ses ventes très importantes, on trouve de tout, à tous les prix (modèles essences bien plus répandus que la 2,2 Hdi). La cote est plus forte en fonction de l’évolution des mécaniques du coupé : courant 1999, le 2.0 essence est retravaillé pour gagner des chevaux dynamiques (de 135 ch à 137 ch) et début 2000, le nouveau V6 d’origine PSA-Renault de 210 ch est implanté sur le modèle. Cette seconde génération de moteurs apporte à la voiture un regain d’agrément de conduite sans revoir complètement les performances. Avec une valeur de couple en hausse, le 2.0 ou le V6 s’avèrent meilleurs à l’accélération, avec plus de pêche pour les reprises à bas régime. Vers sa fin de carrière on trouve à partir de 2001 des modèles Diesel, qui ne sont pas légion. En effet sur le marché du youngtimer vous trouverez énormement de modèles, surtout essence.
Peugeot 406 Coupé : la Peugeot griffée Pininfarina
Fluide et limpide, le style de la voiture est clairement inspiré des lignes Ferrari. Avec un statut de grand coupé 4 places, son profil demeure atypique. Elle reste pourtant très dynamique, pas d’impasse sur le caractère sportif. Le dépaysement à bord sera moindre, la planche de bord étant complètement reprise de la berline classique. Une petite déception qui sera toutefois contenu avec l’apparition d’une édition spéciale qui donnera accès à une sellerie en cuir marron et rouge.
A l’intérieur vous disposez de 4 vraies places, pas de banquettes sommaire que l’on observe dans certains grands coupés. Son succès commercial s’explique aussi grâce à cela : deux adultes ou même deux enfants, n’auront pas à se plaindre de l’espace à l’arrière. Souvent rare sur ce type de véhicule, l’usage quotidien s’en trouve facilité et permet d’offrir un espace suffisant avec style. Le bon compromis offre au coupé un vrai argument pour l’achat.
Conduite : une sportive affirmée
Le coupé 406 joue également sur ses nobles origines. Le premier contact à bord est rassurant : l’impressions de sérénité ressentie au volant de la berline. Elle affiche un dynamisme rare avec un direction précise et un train arrière qui suit bien le mouvement sans trop dériver.
L’efficacité de son châssis qui colle à la route fait référence, tellement que la 407 coupé reprendra des années plus tard, strictement le même châssis. L’équilibre est respecté et offre une souplesse en conduite classique. Son âme de coupé se révèle en montant dans les tours : les appuis avant ne trahissent pas la trajectoire. Le véhicule s’inscrit bien dans les courbes, toutefois on regrettera la position de conduite qui est un peu haute par rapport à des modèles allemands par exemple, mais aussi un manque de fermeté de la boîte qui trahit un peu le tempérament sportif.
Performances techniques du coupé 406
L’idéal est d’avoir sous son capot ce qu’il existe de plus noble en la matière. C’est à dire le V6 de 3.0 s’apparente dès lors à une motorisation de prédilection. Le bloc manque un peu de voix face à la belle sonorité d’un 6 cylindres BMW, mais présente assurément des performances de haut niveau (+ de 230km/h).
Sa disponibilité et sa souplesse de fonctionnement s’harmonisent à merveille avec les capacités et le statut haut de gamme de l’auto. En comparaison, le 4 cylindres (2.0 de 135 ch ou 137 ch) ne propose pas une telle aisance mécanique.
Accusant une moindre sportivité, ce moteur ne dénote cependant pas outrageusement et demeure fort agréable à utiliser au quotidien. Moins cher à l’achat et plus sobre en carburant, un coupé 406 2.0 permet d’accéder à ce coupé pour un prix plus dérisoire en somme avec des performances honorables. Les dépenses seront contenues par rapport aux V6, surtout à terme d’assurance
Un exemple de fiabilité
Hormis quelques pannes électriques affectant le réglage automatisé des sièges avant, la fiabilité du coupé 406 est exempte de critiques. Ayant fait leurs armes depuis belle lurette sur les autos du groupe PSA, les mécaniques (2.0, 135 ch ou V6, 194 ch) ne posent aucun problème.
En termes de présentation intérieure, la bonne tenue dans le temps de l’habitacle des berlines permet d’extrapoler sur la sérénité de celui du coupé. L’auto étant ceinturée de pare-chocs peints, surveillez l’état de cette protection plus élégante qu’efficace en usage urbain.
Un classique du Youngtimer
Cette voiture est un exemple parfait du youngtimer à surveiller. À l’image du prestige des coupés Peugeot d’autrefois, la 406 entre dans la légende et malgré les années ne perd pas de sa superbe, le style restera intact.
À l’heure actuelle, peu de voitures sont à même de revendiquer un tel charisme, tout en se montrant aussi serviables au quotidien. Raisonné ou non, l’achat d’une pareille voiture est incontestablement une affaire de cœur. Un rapport prix/plaisir exceptionnel très significatif pour ceux qui veulent se lancer dans le youngtimer.