Porsche, la race des ultra sportives

Au début des années 1970, Ernst Fuhrmann, le PDG de Porsche, décide que les moteurs arrière refroidis par air ont fait leur temps et décide de les remplacer par une mécanique logée à l’avant, et refroidies par eau. Une révolution étrange qui débute en 1975 par la 924, remplaçant la 914. Déclinée en 944 dès 1981, elle ne fait pas l’unanimité mais se vend correctement.

Les débuts de la puissance incarnée

En 1975 la Porsche 924 fait son apparition Les spécialistes apprécient son esthétique très moderne et ses excellentes qualités routières, mais fustigent son manque de puissance même si, avec sa culasse dessinée par Porsche et son injection, ce moteur 2L développe tout de même 125 chevaux. Un peut plus que les 110 ch de la Porsche 914.

Conscient de ce fait, le spécialiste de Zuffenhausen corrige quelque peu le tir en 1979. Il dote la 924 d’une boîte 5 rapports et surtout d’un turbo. Portant sa puissance à 170 chevaux. Autant dire un pas de géant dans la démarche de recherche de puissance.

Freins et suspension améliorés, la 924 Turbo devient une vraie sportive. Signalée par une présentation spécifique. Elle passe à 177 chevaux en 1980. Se décline cette année-là en Carrera GT (210 chevaux ). Avec une carrosserie élargie dont les 400 unités servent à homologuer la version engagée en compétition.

Elle rencontre un joli succès et ne cesse d’évoluer: Turbo début 1985 (220 chevaux), et restylage en fin de cette année-là. En 1988, apparaît une série limitée Turbo Cup (appelée Turbo S en France où elle a été vendue à 97 exemplaires sur un total de 1 635 fabriquées) avec pont autobloquant et 250 chevaux.

Le joli succès commercial

Au total, près de 150 000 Porsche 924 ont été produites. Une belle histoire pour le constructeur de Stuttgart qui a tout misé sur la puissance. Et qui, sans nul doute, a réussi son pari jusqu’à aujourd’hui. 

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